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BILAN 2018 : RedBull

Nicolas Demarez, le 26/02/2019 à 17:54:39

EQUIPE :


Après 4 titres de champions avec Vettel, RedBull a abordé l'ère hybride avec un retard de développement côté moteur, Renault ne parvenant pas à rendre son V6 Hybride aussi puissant que Ferrari et surtout Mercedes. Ce retard n'a toujours pas été résorbé en 2018, où les qualité du châssis ne sont pas parvenus à gommer le manque de souffle du moteur. Cependant, Renault a progressé, non sans mal et avec une fiabilité perfectible. L'écurie a donc fort logiquement tapé dur sur le losange, alors que la plupart des spécialistes s'accordent à dire que le châssis souffrait d'une traînée aéro n'arrangeant pas la situation.

Mais voilà le mal était fait et Renault en a profité pour privilégier son équipe d'usine et mettre un terme à leur collaboration. Pas de moteur disponible à part le Honda, pas le meilleur disons le clairement, si bien que RedBull a sacrifié Torro Rosso pour des tests de développement grandeur nature en 2018. Ambition affichée : coller derrière la RedBull un moteur digne de ce nom, ayant récupéré tout ou bonne partie de son retard de puissance. Ce sera certainement l'équipe qui sera la plus scrutée à l'aube de cette nouvelle saison. Après un mariage terminé dans la douleur avec un partenaire prestigieux mais dans le creux de la vague depuis les changements techniques de 2014, RedBull aura fort à faire en 2019 ! A suivre.


PILOTES :


La paire idéale serait-on tenté de dire. Plus la peine de présenter Ricciardo, qui a fait son trou chez RedBull en dominant Vettel en 2014. Le pilote Australien, rapide et au sourire désormais légendaire avait tout pour convaincre et s'imposer en leader de l'équipe.

C'était sans compter sur l'arrivée de Verstappen. Le jeune Hollandais, débarqué depuis Torro Rosso où il fit ses classes, s'est révélé d'entrée ultra-rapide. Les erreurs de jeunesses, puis la fiabilité de sa monture lui ont compliqué la vie face à un équipier solide et diablement efficace en course. Pourtant, la situation s'est inversée en 2018. Si la fiabilité de la N°3 a été catastrophique (Ricciardo a été le pilote ayant le plus abandonné), c'est surtout la passe d'arme musclée à Bakou qui a scellé le destin de l'Australien. Au cours de cette bagarre ayant mené à un accrochage, le staff a insidieusement soutenu le jeune poulain alors que ses manoeuvres répétées au cours de leur duel étaient plus que limite. Pas une brimade donc pour le Hollandais ..... et un Ricciardo se sentant fort logiquement délaissé. C'est à ce moment que Daniel pris conscience que son avenir n'était plus chez RBR, conscient que le binôme Equipier et Staff dévoué lui aurait porté préjudice. Quand au changement de motoriste, il a forcément pesé dans la balance.

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